Présentation du métier :
L’ambulancier est un professionnel de santé et du transport sanitaire. Il assure la prise en charge et le transport des patients à tout âge, sur prescription médicale ou dans le cadre de l’aide médicale urgente. Il intervient avec des véhicules adaptés et peut être amené à réaliser des soins d’urgence dans son domaine de compétences.
Ses missions principales incluent :
- Assurer la prise en charge et la surveillance du patient lors du transport,
- Assurer les premiers secours en situation d’urgence,
- Préparer et entretenir le véhicule sanitaire,
- Collaborer avec les professionnels de santé,
- Conduire le véhicule de manière adaptée à l’état du patient et en respectant la réglementation.
L’ambulancier exerce dans des entreprises de transport sanitaire privées, des hôpitaux, des cliniques et des services spécialisés d’urgence.
Présentation de la formation :
Cette formation conduit à un Diplôme d’État d’Ambulancier (DEA), reconnu au niveau 3 (CAP/BEP) dans la nomenclature des formations professionnelles.
Publics cibles :
- Toute personne souhaitant exercer le métier d’ambulancier,
- Salariés en reconversion professionnelle,
- Demandeurs d’emploi.
La formation est accessible aux personnes en situation de handicap sous réserve d’une évaluation médicale préalable.
Prérequis et conditions d’accès à la formation :
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Aucun diplôme n’est requis pour intégrer la formation. Cependant, les candidats doivent :
- Être titulaire du permis B depuis au moins 3 ans (ou 2 ans en cas de conduite accompagnée),
- Fournir un certificat médical de non-contre-indication délivré par un médecin agréé,
- Présenter un certificat médical attestant de la conformité des vaccinations obligatoires (BCG, DTP, Hépatite B, Covid),
- Obtenir une attestation préfectorale d’aptitude à la conduite d’ambulance après un examen médical,
- Réaliser un stage d’observation dans une entreprise de transport sanitaire.
Conditions d’admission :
Le processus de sélection des candidats IFA comprend :
- Une épreuve d’admissibilité sur dossier
- Un stage d’observation
- Un entretien d’admission
Objectifs :
- Acquérir les compétences pour assurer le transport sanitaire des patients,
- Intervenir en situation d’urgence et assurer les premiers secours,
- Maîtriser les règles d’hygiène et de sécurité,
- Comprendre la réglementation du transport sanitaire.
Contenu :
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Le référentiel de compétence de cette formation prévoit 5 blocs de compétences à acquérir répartis en 556 heures de théorie et 245 heures de stage pratique :
- Bloc 1 : Prise en soin du patient à tout âge de la vie dans le cadre de ses missions,
- Bloc 2 : Réalisation d’un recueil de données cliniques et mise en œuvre de soins adaptés à l’état du patient notamment ceux relevant de l’urgence,
- Bloc 3 : Transport du patient dans le respect des règles de circulation et de sécurité routière,
- Bloc 4 : Entretien des matériels et installations du véhicule adapté au transport sanitaire terrestre en tenant compte des situations d’intervention,
- Bloc 5 : Travail en équipe et traitement des informations liées aux activités de l’ambulancier, à la qualité / gestion des risques.
Certification :
- Validation de l’ensemble des blocs de compétences,
- Évaluations pratiques et mises en situation,
- Passage devant un jury de certification auprès de la DREETS.
Lieu d’exercice :
Les ambulanciers travaillent principalement dans :
- Les sociétés privées de transport sanitaire,
- Les hôpitaux et cliniques,
- Les services d’urgences (SAMU, SMUR),
- Les transports spécialisés (bariatrique, pédiatrie, psychiatrique).
Évolution :
Après quelques années d’expérience, l’ambulancier peut évoluer vers :
- Régulateur dans une société de transport sanitaire,
- Aide-soignant (avec allègement de formation),
- Infirmier via la formation continue,
- Ambulancier SMUR (avec permis C).
Coût de la formation :
Des financements sont disponibles en fonction de la situation professionnelle et du statut des candidats. Les dispositifs de financement incluent le Compte Personnel de Formation (CPF), le Contrat d’apprentissage, le CPF Projet de Transition Professionnelle (CPF-PTP), le Contrat de Sécurisation Professionnelle (CSP), le Congé de Formation Professionnelle (CFP), ainsi que le plan de développement des compétences de l’employeur.
La formation peut également être prise en charge pour les demandeurs d’emploi dans le cadre de financements régionaux ou par des organismes tels que l’AGEFIPH pour les personnes en situation de handicap.