Présentation du métier :
L’auxiliaire ambulancier est un professionnel de santé qui assiste l’ambulancier diplômé dans le transport et la prise en charge des patients. Son rôle est essentiel pour assurer des déplacements en toute sécurité vers les hôpitaux, cliniques ou autres établissements de santé. Il veille au confort et au bien-être des patients tout en respectant les règles d’hygiène et de sécurité.
Les missions principales de l’auxiliaire ambulancier incluent :
- Le transport de patients en toute sécurité,
- L’assistance à l’ambulancier diplômé,
- L’aide aux gestes de premiers secours,
- L’entretien du véhicule et du matériel médical,
- La communication avec les professionnels de santé.
L’auxiliaire ambulancier exerce principalement dans des entreprises de transport sanitaire privées, des services hospitaliers ou des structures de secours.
Présentation de la formation :
Publics cibles :
- Toute personne souhaitant exercer le métier d’auxiliaire ambulancier,
- Salariés en reconversion professionnelle,
- Demandeurs d’emploi.
Cette formation est accessible aux personnes en situation de handicap sous réserve de remplir les conditions médicales nécessaires pour l’exercice du métier.
Prérequis et conditions d’accès à la formation d’Auxiliaire Ambulancier.e :
- Être titulaire d’un permis de conduire en cours de validité,
- Fournir un certificat d’aptitude physique délivré par un médecin agréé,
- Avoir une attestation de formation aux gestes et soins d’urgence de niveau 2 (AFGSU 2) ou l’obtenir durant la formation,
- Fournir une attestation de vaccination conforme aux exigences en vigueur pour le personnel de santé.
Conditions d’admission :
- Réussite des tests et entretiens de positionnement pour vérifier la faisabilité de la formation et adapter le parcours du candidat.
Objectifs :
- Acquérir les compétences nécessaires pour assurer le transport sanitaire de patients,
- Apprendre à intervenir en situation d’urgence et à prodiguer les premiers secours,
- Maîtriser les règles d’hygiène et de sécurité,
- Connaître la réglementation du transport sanitaire.
Contenu :
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La formation comprend 70 heures d’enseignement théorique et pratique réparties sur plusieurs modules et sera suivie d’une formation aux gestes et soins d’urgence de niveau 2 de 3 jours :
- Bloc 1 : Effectuer les contrôles de bases du véhicule,
- Bloc 2 : Organiser l’itinéraire des patients à transporter,
- Bloc 3 : Appliquer les protocoles d’hygiène et de sécurité tant à un niveau personnel qu’au niveau du véhicule,
- Bloc 4 : Participer aux activités de déplacement, de brancardage et d’installation d’une personne,
- Bloc 5 : Effectuer la surveillance de l’état de santé du patient.
Certification :
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Une attestation de formation est délivrée à l’issue du cursus, permettant d’exercer en tant qu’auxiliaire ambulancier.
Lieu d’exercice :
Les auxiliaires ambulanciers travaillent principalement dans :
- Les entreprises de transport sanitaire privées,
- Les hôpitaux et cliniques,
- Les services de secours.
Évolution :
Après quelques années d’expérience, l’auxiliaire ambulancier peut préparer le Diplôme d’État d’Ambulancier (DEA) pour devenir ambulancier diplômé et accéder à davantage de responsabilités.
Il peut également se spécialiser dans le transport sanitaire pédiatrique ou d’urgence, ou encore à l’aide d’une formation complémentaire, se réorienter vers d’autres métiers du secteur médical comme aide-soignant.
Bon à savoir : par son statut, l’auxiliaire ambulancier souhaitant passer le DE Ambulancier sera dispensé de l’épreuve orale d’admission (s’il a exercé en continu pendant 1 an à temps plein) et du stage de découverte de 140h (s’il a travaillé 1 mois en continu).
Coût de la formation et aides financières
Tarif : 1500 euros.
Des financements sont disponibles en fonction de la situation professionnelle et du statut des candidats. Les dispositifs de financement incluent le Compte Personnel de Formation (CPF), le Contrat d’apprentissage, le CPF Projet de Transition Professionnelle (CPF-PTP), le Contrat de Sécurisation Professionnelle (CSP), le Congé de Formation Professionnelle (CFP), ainsi que le plan de développement des compétences de l’employeur.
La formation peut également être prise en charge pour les demandeurs d’emploi dans le cadre de financements régionaux ou par des organismes tels que l’AGEFIPH pour les personnes en situation de handicap.